Céline
C'est celle qui s'est nourrie de plusieurs constats pour donner naissance à ce projet.
D'abord les idées reçues selon lesquelles il faut être connaisseur ou reconnu comme amateur d'art pour l'apprécier.
Ensuite, les nombreux témoignages de ceux qui déclarent ne pas oser pousser la porte d'une galerie ou assister à un vernissage mettant souvent en avant le sentiment de ne pas y être légitime.
Autre constat noté également, beaucoup pensent que l'art est forcément excessivement cher et que de fait, seule une certaine élite y a accès.
Enfin, la prise de conscience qu'il est difficile pour un grand nombre d'artistes talentueux de se faire connaître et d'impulser leur carrière.
Art in Bloom
C'est le représentant d'un collectif d'artistes peintres et photographes qui s'articule autour de deux actions principalement:
Promouvoir ses artistes afin de les faire connaître plus largement tant humainement qu'au travers de leurs créations (l'un va rarement sans l'autre)
Organiser et orchestrer des expositions éphémères itinérantes afin de rendre l'art plus accessible et plus décontracté.
Des expositions à taille humaine où l'échange entre artistes et public serait facilité, sans codes sociaux particuliers. Des moments de découverte et de partage où chacun se sentirait à son aise, où l'art ne serait pas tabou mais à portée d'oeil et de mains de chacun.
Mission
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Anaëlle FORTE,
Photographe
De retour en France, elle parfait ses techniques en tant qu’assistante pour les studios photos du magasine Marie Claire pendant 2 ans, et, en parallèle, en tant que photographe attitrée de concerts d’amis musiciens qu’elle shoote sous tous les angles.
Elle s’approprie les lumières, leurs contrastes, leur symbiose. Elle fait très vite un parallèle avec l’univers visuel du réalisateur franco- argentin Gaspar Noé, dont les films manipulent à l’excès les nuances primaires et en tire une inspiration nouvelle qu’elle imagine sans borne.
De ce souffle naîtra un interêt, puis une fascination pour le Nu.
Une nudité suggérée, celle qui évoque sans jamais imposer, une nudité suave enrobée de couleurs, d’ombres ou de lumières, qui viennent vêtir les corps, les sublimer aussi.
Par la sensualité des poses, le jeu de l’éclairage alternant douceur et éclat, la représentation des courbes et des rondeurs, Anaëlle Forte magnifie le corps , sa chair et la poésie qui en émane.
C’est dans son petit studio qu’elle travaille les attitudes, les cambrures, les jeux de lumières, les matières aussi parfois, afin de mettre en exergue la beauté singulière de chaque modèle, et invitant subrepticement à l’acceptation de soi.
Anaëlle Forte est une artiste photographe autodidacte née en 1996.
Passionnée de voyages, elle part fraîchement adulte au Canada, aux Etats Unis et en Amérique Latine ou elle parcourt l’Argentine, le Chili et le Pérou. Elle rentre de ces périples nourrie d’une nouvelle vision du monde qui l’entoure et se lance plus sérieusement dans la photographie.
Benoit LUPI
Artiste peintre
Benoît Lupi est un artiste peintre autodidacte, né en 1989 à Gordes, dans le Vaucluse.
Cette région en pleine Provence est un havre qu’il n’a jamais quitté. Particulièrement réceptif à ses paysages, ses multiples teintes et jeux de lumière au gré des saisons, il a trouvé sur cette terre dont tant de quiétude émane, un apaisement intérieur et une source intarissable d’inspiration.
Tailleur de pierre auprès de son père pendant quelques années, il se découvre en 2016 un talent pour mettre en forme et en couleurs les émotions qui le traversent et occupent son esprit.
Dès lors, peindre est un doux refuge; il décide de s’y consacrer entièrement.
Il parfait ses techniques en s’inspirant de l’univers de William Turner, peintre pré-impressionniste anglais qui avait à coeur d’élever le statut du paysage, en le rendant à la fois plus abstrait mais aussi plus expressif.
Benoit s’inspire de la clarté et de la profondeur qui se dégagent de ses oeuvres et entame les premières toiles de sa série « Horizons ».
Il commence par travailler dans un centre d’art à Forcalquier, puis s’installe dans son propre atelier, qu’il établit à Manosque, sur la place des Marchands en 2021.
Dans ses séries travaillées à l’huile sur toile de lin, à l’acrylique sur toile ou sur papier, entre abstraction et figuration, libre cours est donné à l’imaginaire et à l’extrapolation par ses lignes d’horizons infinies. Elles apparaissent comme un exutoire, ou une volonté de ne pas enfermer le spectateur dans le simple cadre de la toile.
Danièle LARTIGUE
Artiste peintre
Adolescente, c’était des collections de couture qu’elle réalisait sur de petits morceaux de papier Canson, et des dessins de visages qui envahissaient ses livres de classe.
Puis une longue période pendant laquelle elle s’éloigne quelque peu de ses coups de crayons mais en aucun cas de l’humain puisque Danièle Lartigue, originaire du « Bourbonnais », débarque, jeune femme, en région parisienne pour pratiquer le métier d’institutrice qu’elle exercera avec passion pendant plus de trente ans
En 2007, elle reconsidère ses aptitudes artistiques qui ne l’ont jamais quitté et s’autorise enfin à peindre à la suite d’un stage d’initiation à l’art contemporain dans un lieu emblématique du Val d’Oise. Elle s’inscrit dans l’atelier d’Isabelle Dansin et y peindra natures mortes et paysages.
Parallèlement elle parfait ses techniques dans différents cours dont ceux de musées chargés d’histoire comme Carnavalet, Guimet et La Grande Chaumière.
Elle approche différents procédés et s’essaie à l’huile et au pastel. Aujourd’hui, pour des raisons techniques, c’est la peinture acrylique qu’elle privilégie. Elle commence en parallèle un travail sur les encres depuis qu’elle fréquente l’atelier d’une amie graveur du nom de Paule Praud.
C’est d’ailleurs souvent au gré des amitiés qu’elle évoluera et que naîtront de jolies expositions.
En intégrant l’atelier d’Alain Gonthier, elle se tournera vers la ville. Assidue des transports en commun, subjuguée par la diversité des gens qu’elle y côtoie, elle ressent un besoin impérieux de les peindre. Voici comme est née la série « les Passants » que Danièle Lartigue continue d’enrichir.
Pourquoi des portraits? lui a-t-on souvent demandé.
Pourquoi pas? Se plait-elle à répondre.
Depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours, grand nombre d’artistes ont peint ce genre. Inévitablement les autres créent un mystère, une intrigue que l’on veut percer à jour par leur visage ou l’histoire tapie derrière leurs expressions. Les portraits offrent une lecture d’impressions, de sentiments, ils révèlent des fragments de personnalité. Fervente admiratrice du Caravage comme de Sorolla, elle aime les jeux d’ombre et de lumière qui traduisent la complexité d’un personnage peut-être même sa dualité.
Danièle Lartigue aime peindre au rouleau, sans dessin préalable, sans recherche de couleur. C’est dans l’instant, sur la toile, au moment où s’instaure un dialogue imaginaire avec le personnage que tout se joue. Chaque portrait amorcé est une nouvelle odyssée. L’usage du rouleau permet d’apporter un grain, des aspérités semblables à celles que nous trouvons sur les vieux murs. Il permet aussi selon elle de dresser une distance avec le monde environnant.
Ses visages énigmatiques empreints d'émotions laissent entrevoir une histoire sous-jacente tant dans les regards que dans les attitudes.
Beaucoup de douceur, de force et de mélancolie s’exhalent de ses séries à l’acrylique.
Danièle aime également à peindre des scènes de vie, petits moments captés presque comme par inadvertance et qui illustrent le temps qui passe, comme un témoignage de notre époque.
Astrid LINK
Artiste peintre
Astrid Link est une artiste peintre née en 1974 à Lyon.
Elle exerce la profession de juriste dans un cabinet parisien pendant plus de 12 ans et revient finalement à sa passion première, la création artistique et décide de s’y consacrer exclusivement.
Elle aiguise alors ses compétences dans différents ateliers de dessin et de peinture à Paris, Lyon, puis Munich en 2016 où elle réside désormais.
Entre Décembre 2020 et Mars 2021, sa série de tableaux de petit format sur le thème des poissons est exposée à la Galerie Lau de Munich dans le cadre d’une exposition collective nommée « all good things comme in small packages ».
Sa dernière série en date, qu’elle continue de développer et d’enrichir, a pour thème les natures mortes bien que sa vision colorée, abondante et joyeuse ne s’ajuste pas parfaitement à la dénomination.
Astrid Link ne cherche pas à reproduire fidèlement la nature qui s’offre à elle, sa quête est plus viscérale. Ses peintures traduisent une envie de liberté, de quiétude mais aussi de suspension du temps, de la frénésie environnante, pour se recentrer sur une perception plus intérieure de la vie.
Entre l’inspiration qui la porte et la pratique qu’elle sait nécessaire à son accomplissement, elle aspire à cet équilibre entre technique et lâcher prise.
Karine GIBBONS
Artiste peintre
Karine Gibbons, artiste peintre née 1972 et dont l’art se rapproche du Néo-Pop-Narratif, dénonce les excès et les incohérences de notre société de consommation. Ses toiles, travaillées à l’ancienne avec de la peinture à l’huile, sont un alliage de mélancolie et de second degré. Elle tire son inspiration des natures mortes classiques représentant des éléments inanimés, des denrées périssables
Karine se dit frustrée de la façon dont nous consommons et détruisons.
Elle prend ainsi position au travers de son art et amène le spectateur à réfléchir sur son sujet de prédilection et celui, depuis peu finalement, de la planète entière: la matière plastique.
Série qui revisite les natures mortes dont nos yeux se sont (peut-être) lassés, en les rendant plus modernes, contemporaines, plus crédibles et plus accessibles aussi.
Malgré l’incrimination des excès de l’utilisation dudit plastique, il apparaît dans cette série brillant, lumineux, presque magnifié.
Noosh,
Photographe, multimedia, street et digital artist
Ariane Barret, aka NOOSH est une artiste multimédia de 43 ans diplomée en 2004 des Beaux-Arts de Paris. Elle multiplie les projets artistiques, photos et carnets de voyage lors de pérégrinations durant lesquelles elle développe une passion pour les langues et les calligraphies. Ses voyages, qu’elle réalise à pied, en skate, en bus, à moto ou en train, la conduisent tout autant dans les grandes mégalopoles que dans les coins reculés.
En 2009, sa fascination pour l’archéologie lui permet de perfectionner son travail sur l’anatomie et le squelette humain. NOOSH enrichit son projet hétéroclite « Inner Beauty » commencé dix ans plus tôt réunissant photographies, dessins, peintures, affiches, street art et live painting.
Ce projet, « Beauté Intérieure » en français, réunit trois de ses appétences: la photographie, le dessin et l’archéologie et traduit une envie de détourner les images du quotidien à la façon d’une radiologie.
Ses supports sont variés, vieilles images, magazines, flyers, affiches, cartes à jouer, photographies et son dessein très clair: désavouer un monde régit par des images stéréotypées vantant le culte du corps en rappelant que nous sommes tous constitués des mêmes éléments.
Elle s’est également développée à Barcelone qu’elle connait par coeur, en réalisant de nombreux projets, visites et ateliers de Street Art et s’est particulièrement illustrée dans les stickers et le paste-up. NOOSH offre à travers son univers une sorte de voyage au-delà du visible.
Lorenzo Marzano,
Photographe
Lorenzo Marzano est un photographe italien né en 1978 et vivant à Prato, près de Florence en Italie.
C’est enfant qu’il se découvre un intérêt pour la capture d’images, faisant ses premières armes avec l’appareil de son père, grâce auquel il réalise qu’il peut saisir des moments de vie, des souvenirs éternels.
Cet engouement ne le quittera jamais et le poussera à découvrir de nouvelles techniques et à expérimenter sans relâche.
Il continue de se former régulièrement participant à des workshops et étudiant le travail des grands maîtres de la photographie. cette ouverture à la connaissance technique le pousse à explorer plus profondément ses mondes intérieurs.
Son univers est abondant tant Lorenzo Marzano a été amené à shooter des sujets hétérogènes au travers de son parcours. Il a notamment capturé des images lors de sports extrêmes comme la spéléologie ou le plongée, lors de tremblements de terre et d’inondations lorsqu’il bénévolait dans la protection civile.
Très impliqué dans les problèmes socio-culturels, il a à coeur de livrer un témoignage photographique sincère et objectif de ce qui se passe dans nos sociétés au travers de journaux papier avec lesquels il collabore. Derrière ses couvertures d'évènements, il cherche à raconter des histoires qui aideront à comprendre, à unir et à connecter différentes cultures, à documenter ce qui se passe autour de lui, d'en saisir définitivement les moments afin qu’ils ne tombent pas dans l’oubli.
Par dessus tout, Lorenzo se réalise dans les portraits, et particulièrement les portraits de femmes. Cest une facon pour lui d’exprimer sa vision de la beauté, de l’esthétique avec romance et subtilité, élégance et raffinement. Au delà des corps, c’est surtout les êtres qu’il cherche à saisir, explorant les moyens de rendre leur beauté stupéfiante.
La peinture classique (et plus particulièrement les univers de Rembrandt, Rubens, Caravaggio ou encore Delacroix) est une grande source d’inspiration, tant par leur capacité à jouer avec les ombres et la lumière, que par leur façon d’user de la profondeur et des perspectives. Une des dernieres séries de Lorenzo, qu’il a appelée « Fine Art » se plait justement à jouer avec les styles et codes de l’époque de ces maîtres classiques.
Sabine de Saint Albin,
Artiste peintre photographique
Sabine de Saint Albin est une artiste résidant à Versailles, dans les Yvelines.
Elle dessine depuis qu’elle est toute petite et c’est donc avec évidence qu’elle intègre jeune femme l’école du graphique dans laquelle elle apprend, se découvre et parfait ses techniques.
A la sortie de cette école, elle se lance dans la publicité puis expérimente la création de chapeaux sur mesure.
Elle quitte la France un temps pour vivre à l’étranger ( à Singapour puis à Oslo) et entreprend cette fois la conception d’objets design et de meubles. Elle tire de ces voyages quantité de photos qu’elle conserve précieusement, certaine que ces images feront naître d’autres créations sans trop savoir à l’époque par quel biais ni sous quelle forme.
C’est en admirant le travail d'un artiste appartenant au cubisme moderne, exposé dans une galerie parisienne, Serge Mendjisky, que Sabine de Saint Albin a une révélation. Il utilisait la photographie comme matière pour ses tableaux Sabine comprend donc qu’elle est « autorisée » à être artiste en travaillant ce procédé auquel elle refléchit depuis longtemps.
Ainsi vont donc naître ses séries de peintures photographiques dont la technique artistique suit le même fil conducteur : juxtaposer plusieurs éléments plutôt que d’aborder le sujet d’un seul et même angle. L’élaboration de ses tableaux commence toujours par l’ébauche à la main d’un portrait ou d’une scène de vie qui sont ensuite colorisés à l’aide de sa remarquable palette de couleurs composée de photographies en extérieur de morceaux de nature.
Elle cherche à proposer différents niveaux d'interprétation pour libérer l’imaginaire du spectateur sans jamais imposer sa propre vision. Ainsi certains ne verront pas de visage quand d’autres ne verront que ca.
Selon la nature de chacun, analytique ou synthétique, l’oeil percevra les détails ou l’image globale.
La conception des tableaux est faite de telle manière qu’après avoir vu l’ensemble de loin, il faut s'approcher au plus près de l’oeuvre pour en découvrir ses secrets, invisibles au premier regard.
Certains ne verront que la dimension abstraite, d’autres, chaque élément figuratif.
Sabine de Saint Albin veut surpendre, rendre ses tableaux uniques pour chacun selon ce que les yeux distingueront, et ce que notre propre histoire nous invitera à voir.
Ludo LELEU,
Photographe
Ludo Leleu est un artiste photographe originaire d’Amiens.
Au commencement, à la fin des années 90, il puise son souffle et son exaltation dans l’univers de la scène rock, shootant les artistes dans tous leurs états, toutes leurs émotions mais aussi toute leur poésie. Alternant selon son ressenti des portraits posés, scénographiés et des instants volés.
Il évoluera au gré de son parcours et élargira son inspiration à d’autres scènes artistiques. Ainsi donc des séries de clichés de concerts classiques, de pièces de théâtre viendront s’ajouter à son répertoire photographique d’émotions.
La crise sanitaire et le confinement qui nous ont tous ébranlés sera pour Ludo Leleu l’occasion d’une introspection. Le huis clos contraint par l’isolement temporaire lui fera entrevoir son travail et ses aspirations différemment.
Entre parenthèses les portraits d’artistes et de scènes. A présent, c’est aprés avoir arpenté les routes de France esseulé qu’il présente une série de clichés grand format qu’il a nommée « Lost exits ».
Il aura fallu attendre la bonne saison, la bonne heure de la journée et le bon moment pour réussir à capter l’instant parfait qui restera immortalisé grâce à la digigraphie.
Les clichés sont d’une grande poésie, la qualité de leurs pigments unique.